Les taches brunes hormonales

Les hormones jouent un rôle dans la pigmentation de la peau

Les hormones féminines, œstrogènes et progestérones, jouent un rôle déterminant dans la pigmentation de la peau en stimulant la production de mélanine.
Ainsi les hormones représentent l’une des principales causes de taches brunes. Elles agissent rarement seules : le soleil est un facteur aggravant qui contribue à l’apparition des taches brunes hormonales. D’autres facteurs, comme l’âge ou la pollution, sont également impliqués.

Où se développent les taches brunes hormonales ?

Les taches brunes hormonales se concentrent sur le visage (front, ailes du nez, joues, lèvre supérieure, menton) et forment un « masque » aussi appelé chloasma ou mélasma.

Qui est concerné ?

Au quotidien, de nombreuses femmes constatent les effets des hormones sur la pigmentation de leur peau :

• Les femmes enceintes : c’est le fameux « masque de grossesse », qui concerne jusqu’à 90 % des femmes enceintes⁽¹⁾ ;
• Les femmes sous contraceptif hormonal : c’est ce que l’on appelle parfois le « masque lié à la pilule contraceptive ». L’hyperpigmentation touche 1 femme sur 3 sous contraceptifs hormonaux ;
• Les femmes sous traitement hormonal substitutif : ces femmes ménopausées sont soumises à plusieurs facteurs d’hyperpigmentation en même temps, à savoir les hormones, l’âge et le soleil.

Ma pilule me donne des taches brunes, que faire ?

Lorsque les hormones commencent à modifier la pigmentation de la peau, il est recommandé de consulter un gynécologue pour envisager un changement de contraception. Une pilule moins dosée ou une contraception non hormonale (stérilet au cuivre par exemple) peuvent être proposées pour limiter le phénomène de « masque lié à la pilule contraceptive ».
A l’arrêt de la pilule, les taches brunes s’atténuent lentement mais parfois de façon incomplète et/ou insatisfaisante, d’où le recours à des soins dermo-cosmétiques voire à des traitements dermatologiques.

⁽¹⁾ Tyler KH. Physiological skin changes during pregnancy. Clin Obstet Gynecol. 2015